Le défunt PDG de FINEX recommande l’endurance à la jeunesse désireuse de se lancer dans le monde des affaires
«Je reçois beaucoup d’étudiants. Ce que je constate c’est que la jeunesse camerounaise est parfois pressée. C’est vrai qu’on demande d’oser, il faut d’ailleurs les y encourager, mais il faut surtout une culture d’endurance. Faire comprendre à l’enfant que le succès vient au bout de l’effort. Je voudrai attirer l’attention de la jeunesse à ne pas trop s’égarer, se concentrer sur son avenir. On dit toujours que la jeunesse est le fer de lance de la Nation, mais tant que la jeunesse ne se concentre pas sur l’essentiel, tournant le dos à ces aînés qui embrouillent sur le plan politique, le Cameroun ne va pas avancer. Je vais vous dire, chaque fois que j’amène mes partenaires chinois et turcs, ils ont tendance à vouloir rester ici. La jeunesse doit avoir la culture de l’endurance, savoir commencer par le bas, et ne pas croire que le bonheur est posé quelque part et on va le ramasser à tour de rôle. Le bonheur se conçoit, se travaille, se fabrique ; et à partir de rien on découvre les opportunités. Bref, il faut accepter de souffrir, le succès vient toujours au bout de l’effort ».
