Le MINHDU pour une lutte sans merci contre les embouteillages à Yaoundé
La mobilité urbaine à Yaoundé comme dans la majorité des villes camerounaises est dominée par des véhicules de petite capacité comme les taxis et les mototaxis. Ce phénomène a comme conséquence une augmentation des externalités négatives comme la congestion, les accidents, la pollution et des coûts monétaires élevés à supporter par les usagers des transports. Relativement à la congestion urbaine, plusieurs fléaux rendent les déplacements difficiles dans nos villes : le stationnement abusif sur la chaussée, l’encombrement des trottoirs par les commerces, l’occupation anarchique de la voie publique, etc. La Ministre de l’habitat et du développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtes, fustige cette situation en relevant qu’ "Il est inacceptable que l’on mette deux heures de temps pour partir d’un point à un autre à cause du désordre urbain, alors que nous avons des routes". Les participants aux Assises de Yaoundé sur la lutte contre la congestion urbaine, du jeudi 21 janvier 2021, ont formulé des solutions. Elles concernent : l’utilisation de la voie ferrée, la délocalisation des vendeurs du centre-ville, la construction de nouveaux parkings, l’enlèvement systématique des véhicules en panne ou mal garés, l’opérationnalisation de la gare routière d’Olembé à l’entrée/sortie nord de Yaoundé, etc. une "Taskforce-Mobilité" a été mise en place à cet effet. La MINHDU attend des résultats afin que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) nous trouve dans des conditions de propreté et de mobilité urbaine acceptables.
