Braquage dans un car de transport en commun à Obala/ Yaoundé.
La scène s’est produite à Obala une ville située dans les encablures de Yaoundé. En effet, les passagers d’un bus de 70 places appartenant à l’agence de voyage Binan, en partance pour Bafoussam ont été pris en otage par des individus non encore identifiés, le 25 octobre 2019. Il se passe que, selon les explications du chef d’agence située au quartier Manguier à Yaoundé, « dans le bordereau de départ les 70 places du véhicule ont été occupées. Après avoir quitté l’agence, le chauffeur a porté deux autres passagers en surcharge. Le troisième brigand était déjà dans le véhicule ». C’est à peine dans le bus que l’un des malfaiteurs fait comprendre au chauffeur qu’il avait deux autres frères qu’il souhaitait faire entrer dans le bus au niveau du lieudit Mobil Emana. Ce fait ne demande pas d’accuser le sort, mais bien l’inconséquence du conducteur pour avoir mis abord au cours du trajet des passagers qui n’auraient pas été identifiés. Aussi, cet écart qui est devenu régulier semble être la norme. Que non ! L’incident interpelle à la prudence, au bon sens et qu’on ne jette pas aux orties le confort des passagers réguliers. Malgré que non chauffeurs aient un tour dans leur sac, il y a des nombreux risques sécuritaires qu’ils font courir les passagers. Donc, la surcharge reste formellement interdite. Cela constitue un danger pour tous. Surtout, l’état de certains véhicules, l’excès de vitesse tellement prisée par certains de nos conducteurs et l’état de certains tronçons. Pour le cas du braquage, le ministre des Transport n’a pas tardé de sanctionner l’agence de voyage et le conducteur. Il faut s’armer davantage et être stricte en matière de sécurité. Les transporteurs sont ainsi appelés au respect de la réglementation, organiser le système de filtrage dans les agences tout comme le contrôle des bagages. L’accent sur la répression est aussi de mise. Tout ceci sous la houlette de la sensibilisation.
