Quand les moto-taximen font la loi dans certaines artères et l’organisation des obsèques à Yaoundé
Presque chaque jeudi, vendredi et samedi à Yaoundé, il se passe plus un de ces jours sans qu’un quartier ne soit en effervescence. A l’occasion des levées de corps, les moto-taximen investissent différentes artères de la capitale politique, bloquant ainsi la circulation et s’en prenant vivement même aux piétons. Des trajets qu’on fait habituellement en 30 minutes se retrouvent être multipliés en 1h30 ou même deux heures. Au fait que des voitures s’engouffrent dans un embouteillage monstre, provoqué par une horde de moto-taximen particulièrement excitée. Pire quand le mort qui se trouve porté par le corbillard est un des collèges, ainsi pour rendre hommage à leur homologue, ces derniers s’érigent en maître de la route, bloquant ainsi la circulation pour une parade fantaisiste et interminable. Les automobilistes qui essaient de forcer le chemin sont victime des menaces verbales ou même physiques. Tout ceci devant un regard complaisant des policiers. Dans les carrefours, ils font un mouvement de va et vient dans tous les sens. C’est quand ils ont marre de parader, qu’ils décident de vider les lieux. Dans le même ordre d’idée, les week-ends, dans beaucoup de quartiers à Yaoundé sont marqués par le blocage des routes pour la simple raison qu’on organise les obsèques. Ce phénomène paralyse ainsi les secteurs, tout en causant des embouteillages interminables. A ces conséquences peut s’ajouter l’impact économique.
