Une mentalité douteuse fait gagner l’insalubrité dans la ville de Yaoundé
Les toilettes à ciel ouvert est le quotidien des yaoundéens. Les populations de Yaoundé se soulagent à ciel ouvert. Cependant, elles décrient l’absence de toilettes publiques. Comment sortir de l’impasse lorsque l’embarras se fait ressentir ? À l’avenue Kennedy, il y a un mur sur lequel tout le monde, sans distinction de sexe va se soulager provoquant ainsi des odeurs nauséabondes. Le bon sens est moins partagé au marché Mokolo au point où on n’ose pas dire au passage comme Descartes que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Chaque bac à ordures est transformé en urinoirs. Dans beaucoup de quartiers, c’est l’enfer des urines et autres. Ainsi, l’absence des toilettes publiques est un véritable problème au Cameroun en général et à Yaoundé en particulier. Les quelques-unes qu’il y en a sont payantes. La mairie s’est-elle assurée que tout le monde peut en disposer 100f à chaque que le besoin se présente pour payer ? Cependant, en ce qui concerne la gestion des déchets jusqu’à les leurs propres, certaines personnes ont pris la mauvaise habitude, en développant une accommodation à leur présence et sont devenues insensibles. Mais la rareté des toilettes fait problème. Entre temps, l’incivisme fait oublier que les toilettes sont un espace d’intimité qu’on doit chercher. Et certaines personnes n’ont pas développé ce reflexe. D’où une sensibilisation permanente des masses doit ainsi être convoquée, pour que la société en profite.
