Le secteur privé n’est pas un obstacle pour l’Emergence à l’horizon 2035
A l’occasion de consultations engagées par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) la rencontre a eu lieu entre le ministre en charge de l’économie et les opérateurs économiques, pour le développement potentiel de chaque région, du soutien à l’agriculture et l’économie verte, et du développement. Le thème qui a meuble la rencontre était : «Comment faire du secteur privé le moteur principal de la croissance et de la transformation camerounaise ». Le thème fait donc écho de la planification de la seconde phase de la vision 2035 avec la forte implication des acteurs du secteur productif. Pour cette deuxième phase d’implémentation de la Vision qui débute en 2020, le but est de permettre au Cameroun le niveau de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Il faut ainsi mettre l’accent sur les atouts immédiats notamment, l’agriculture, l’extraction minière entre autres afin de s’engager vers une destination de l’industrialisation. C’est l’essentiel à mettre en œuvre en vue de faire du secteur privé le principal moteur de la croissance et de la transformation structurelle de l’économie camerounaise. Les domaines à booster sont d’ordre du numérique, l’agriculture qui entraine le développement du transport, formation, finances, santé, logement, industries de transformation…Autres leviers sur lesquels agir : le régime foncier et les droits de propriété ; l’énergie durable et les secteurs « verts » ; l’eau et l’assainissement ; l’éducation et la formation.
