Le feu rouge à l’incivisme
« En août 2017, 117 cas d’accidents de la circulation ont été enregistrés dans les axes routiers. Entre janvier (21 cas), février (04) et mars (32) 2018, 57 cas de décès ont été enregistrés. En avril 2019, 04 cas de décès ; et en juin de l’année en cours, près 30 personnes ont perdu leur vie sur les axes routiers du Cameroun ». Les révélations tristes du ministère des Transports (Mintransports) faites le 09 juillet au cours d’une réunion de concertation avec les promoteurs de compagnies de transport interurbain. A tout prendre, les causes de ces désastres dans des axes routiers au Cameroun sont selon le Mintransports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, relèvent de l’incivisme caractérisé par le non-respect des consignes de sécurité, l’excès de vitesse, le surcharge, l’alcoolémie.... Un état de lieu alarmant qui justifie la réunion de crise entre le Mintransports et les responsables des compagnies de transport tenue à Yaoundé. Outre l’incivisme, il y a des problèmes de maladies. 1046 sur 1117 chauffeurs souffrent des problèmes de vue. Certes les responsabilités sont partagées. Ainsi, l’Etat est pointé du doigt. En tout cas, « 90% des accidents causés sur nos routes sont occasionnés par vous et moi. D’où le nécessité d’inverser la courbe des morts sur nos routes », indique le mintransports. Au terme, les résolutions sont notamment : le recyclage régulier des chauffeurs, l’affiliation de ces derniers à la Cnps, l’éloignement des débits de boissons des agences, la mise en place d’un système de retrait de permis pour ceux qui brilleront par l’incivisme.
