Un atelier pour un autre mode de préservation des catastrophes
La nouvelle méthode est l’utilisation des données spatiales pour la prévention des catastrophes. Sa maîtrise a fait l’objet d’un atelier de 5 jours à Yaoundé, suivi par les responsables de la protection civile et autres administration impliquées. Organisé par le Ministère de l’Administration territoriale (Minat), les formateurs les plus calés du domaine sont venus des Etats-Unis d’Amérique, notamment ceux de United Nations Platform for Space-Based Information for Disaster Management and Emergency Response (Un-Spider). C’est un programme du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA) qui s’occupe de prévention des risques et de la réponse aux catastrophes par l’exploitation des données spatiales. Selon le Minat, Paul Atanga Nji, la présence des spécialistes s’explique par la complexité de la gestion des catastrophes au Cameroun du fait de l’implication de plusieurs administrations. De ce fait, il est question de créer une stratégie entre ces acteurs et mettre sur pied des mécanismes efficaces et rapides visant à prévenir ou à gérer les catastrophes le moment venu. Déjà le Cameroun enrégistre des éboulements, glissements de terrain et autres catastrophes. Pour ces ateliers en effet, il est question de faire une évaluation des zones à risque et mettre en œuvre un document de référence devant permettre à tous les acteurs de la protection civile d’agir à temps. Pour Nikolaus Boter de Un-Spider, leur présence au Cameroun est de renforcer l’utilisation des données spatiales dans la prévention des catastrophes : « il y a des outils à accès libre. Donc, cette utilisation est possible au Cameroun et elle est très utile dans la prévention des catastrophes » rassure l’expert.
