Par la spirale des accidents de circulation, l’Etat compte de tous ses vœux à réduire la cadence
Malgré les sanctions prises à l’encontre des agences de transports interurbains et certains conducteurs incriminés rien n’évolue sur le terrain. Ainsi comment réduire la spirale des accidents de la circulation sur les axes routiers au Cameroun ? Le 1er juillet dernier, la route camerounaise a encore fait des morts. Pourtant il n’y a pas longtemps, le ministre des Transports (Mint) avait suspendu une quatre vingtaine d’agences afin de réduire la spirale des accidents de circulation. De même, une batterie de mesures a été mise sur pied à travers un document du (Mint) qui s’apparente à un début de solution. Il importe de les exposer ici. Déjà, 70% des causes d’accidents de circulation sont liées au facteur humain, 10% au facteur infrastructurels. Le Mint prévoie des mesures suivantes :
- La réforme du circuit d’obtention et de délivrance du permis de conduire
- La réactualisation de la stratégie nationale de la sécurité routière, par l’élaboration d’un plan médiatique intégrant tous les modes de communication : l’acquisition des matériels et équipements de contrôle et de surveillance.
- Les capacités opérationnelles des équipes de contrôle sont réformées contre les conducteurs consommant les drogues et les stupéfiants.
- Cartographie des points à risque dressée
- Création de 33 centres de visite technique sur l’ensemble du territoire.
A côté de ces mesures, une campagne par la prévention routière dénommée de « contrôle-surveillance- répression », contre les infractions à la circulation routière est à œuvre.
