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Le commerce prospère sur la voie publique

Une vue d’un marché de Yaoundé

Au marché d’Etoudi à Yaoundé 1er, il est difficile de traverser entre les étales disposés sur la voie publique, puisque des marchandises déversées sur le trottoir imposent la direction. Face aux régimes de plantains, aux tubercules de manioc, aux condiments, aux vêtements et aux marchandises disposées dans les brouettes des fois à même le sol sur la chaussée, l’usager de la route est contraint à se frayer un chemin bien tortueux. La chaussée réservée aux automobiles ou motocyclistes se trouve ainsi considérablement rétrécies. Un phénomène renforcé par l’activité des vendeurs à la criée qui abordent la clientèle sur la chaussée pour lui proposer les services ou des produits. Dans ce marché déporté sur la rue, on a du mal à supporter les odeurs nauséabondes qui s’y échappent. Le scénario reste identique au marché Mokolo, Mfoundi, Mvog-Mbi,…Face à cette migration des commerçants vers les routes, plusieurs raisons sont avancées : la place réservée pour les fritures saturée, la situation socio-politique du Nord-Ouest et du Sud-Ouest fait de plus en plus des demandes pour les places dans les marchés. Malgré les descentes musclées pour les déguerpir, ils font résistance. Les chaussées étouffent du fait des commerçants qui abandonnent les espaces réservés au commerce pour retrouver leurs clients sur la route. En fait, la véritable raison, à notre humble avis, reste l’irresponsabilité des commerçants qui abandonnent les comptoirs pour ne pas s’acquitter des frais liés aux factures d’électricité, du loyer et du gardiennage.

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