Le ministère des Affaires sociales saisit l’occasion pour combattre le fléau
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A l’occasion de la célébration de la 29è édition de la journée de l’enfant Africain, Pauline Irène Nguene, Ministre des Affaires sociales (MINAS), reconnaissait : « il importe de souligner que le phénomène de consommation des stupéfiants et des substances psychotropes par les enfants est un phénomène mondial et demeure émergent au Cameroun ». Déjà en 2008, les statistiques issues de l’étude du Global Youth Tobacco Survey révèlent que la consommation des drogues en milieu jeunes : « 15% d’élèves entre 13 et 15 ans fument régulièrement. 31 % de jeunes sont potentiels consommateurs, dont 9,2% de filles à 18 ans et 31% de garçons avant l’âge de 10 ans. 44% des jeunes scolarisés ont déjà eu leur première clope, 6,4% ont reçu des cigarettes gratuites des responsables des compagnies ». Ces chiffres seuls suffisent pour questionner la montée du phénomène au Cameroun. Ainsi, l’agir à trois niveaux est la stratégie qui ressort du menu de cette journée, préconisée par le MINAS. D’abord la formation ensuite le renforcement des capacités et enfin tirer l’alerte du fait que les drogues se consomment par les jeunes à ciel ouvert.