Occupation des chaussées, visage d’un fléau tenace
L’occupation des chaussées et l’emprise des voies publiques sont devenues une gangrène dans la cité-capitale. Celles-ci se caractérisent par la formation des comptoirs de fortune. Ces espaces sont souvent envahis par des vendeuses de vivres, des expositions des brocantes… donnant lieu à un visage sombre de la ville. L’excuse est bien connue : « on se débrouille au lieu d’aller voler. C’est avec ça qu’on envoie les enfants à l’école... » Il devient difficile de circuler à l’exemple du marché d’Etoudi et ses environs. Il s’ajoute à cela les gares routières spontanées qu’on peut observer le long des trottoirs et des stations à essence où tout le monde cherche à se débrouiller créant ainsi une insécurité galopante. En clair, cet état de choses entraine la confusion où bandits et hommes sans foi ni loi viennent se débrouiller à leur manière. Le samedi donne lieu à des occupations des chaussées entières pour des raisons de tout genre : obsèques, mariages, meetings… les disciples de Bacchus ne sont pas en reste où le soir les certaines parties de la route sont occupées par des terrasses et les parkings observés sans relâche de toute part. Tout est permis, sauf le respect des normes.
