A la recherche des visages du blanchiment d’argent

Le blanchiment des capitaux est un phénomène réel au Cameroun. Ainsi un atelier de formation sur l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux est intervenu afin d’identifier les vulnérabilités et des mesures permettant d’en faire face. En effet, les causes de ce phénomène sont entre autres les détournements des fonds publics qui font de plus en plus preuve de finesse, la corruption, la vente des drogues, activités de finance mobile, un faible encadrement des organismes à but non lucratif, le vide juridique. Il se manifeste aussi à travers la fraude fiscale, le trafic d’êtres humains. La facture est ainsi salée pour l’Etat qui perd des devises et des fonds devant servir à faire tourner l’économie du pays. La chaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent est composée de trois acteurs : l’ANIF (Agence nationale d’investigation financière) est un maillon, les professions assujetties et les organismes de répression (justice). Au terme de l’atelier, il est remarqué que malgré le travail abattu par ces acteurs, il y a un vide juridique.