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« Il faut un modèle africain de régulation »

L’immeuble siège du Conseil National de la Communication à Yaoundé

Latifa AKHARBACH, présidente du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), par ailleurs présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle au Royaume du Maroc, a fait cette déclaration au cours du Forum international d’encadrement des réseaux sociaux organisé par le Conseil National de la Communication (CNC) du Cameroun, les 08 et 09 novembre 2023 à Yaoundé. Elle a réitéré l’appel à un dialogue franc et institutionnalisé entre les régulateurs des médias africains et les plateformes digitales globales. Il y a dit-elle, une attente sociale de la part de nos citoyens africains pour que l’espace public numérique actuel puisse leur offrir des opportunités et leur permettre d’exercer leur droit à une expression libre, à l’accès à l’information et à la connaissance. L’objectif est que l’environnement médiatique dans lequel évoluent les citoyens africains leur permette d’y accéder en termes d’expression, de créativité et d’innovations, mais aussi les préserve contre les désordres informationnels et les risques numériques comme la désinformation, la pornographie, l’atteinte à la dignité humaine. L’ambition des régulateurs africains est de travailler à travers les veilles professionnelles et l’échange d’expériences en matière de productions normatives et légales pour encadrer cette communication. Il faut donc faire émerger un modèle africain de régulation de l’espace médiatique et la régulation sur laquelle nous voulons travailler est axée sur les droits des citoyens et l’intérêt général de nos sociétés.

 

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