Insalubrité : Quartiers et rues des grandes villes du pays sous le poids des ordures

Le phénomène est dénoncé depuis des semaines, dans les médias sans qu’une solution ne soit trouvée jusqu’à présent. Face à ce phénomène, un responsable de la société HYSACAM contacté sous anonymat explique : « actuellement, le personnel a 3 mois d’arriérés de salaire. L’entreprise a des dettes auprès des prestataires. Leurs factures ne sont pas payées notamment par le Ministère des Finances et par les Collectivités Territoriales Décentralisées. Le personnel n’est pas payé ; les camions n’ont pas de carburant…ni pièces de rechange. Sur 200 camions à Yaoundé, il y a à peine une quarantaine qui est opérationnelle ». Il convient de relever que les problèmes que rencontrent HYSACAM sont connus. Un certain nombre de solutions avaient été annoncées, notamment l’arrivée d’un nouvel opérateur ; certains avaient été implémentées sans qu’une amélioration significative ne soit perceptible. L’idée de la gestion décentralisée autrefois avancée par certains observateurs pourrait constituer une piste de réflexion pour remédier à cette problématique.