L’éduction : besoin fondamentale
Le 29 Août dernier a été marqué à Buea par la manifestation d’un groupe de femmes, membres des associations et des organisations non gouvernementales. Ce jour, on pouvait voir à la place des fêtes à BONGO SQUARE des dizaines de femmes assises à même le sol revendiquant la fin des violences et la reprise de l’école pour leurs enfants. Lesdeux régions anglophones sont secouées par la problématique de la paix et de la sécurité. Etles élèves sont victimes des exactions de certaines bandes armées qui sèment la terreur et la désolation, privant ainsi ses derniers de ce besoin fondamentale qu’est l’éducation. Et si les maux du Cameroun étaient essentiellement liés au manque de capacités acquises à l’école ? On comprend désormais que l’école a servi de prétests aux revendications qui sèment la désolation. De même, ces femmes comprennent que la situation prive leurs enfants d’un droit fondamental : celui de l’éducation. Priver l’enfant de l’éducation est un crime contre l’humanité. Aller à l’école c’est gagner en capacités pour acquérir la plus précieuse : l’autonomie. C’est même le moment d’acquérir les capacités pour pouvoir formuler le besoin élémentaire de se nourrir.
